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arti'SHOW au 4L Trophy 2009
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arti'SHOW au 4L Trophy 2009
  • nous vous proposons de suivre notre aventure 4L Trophy. Nous débutons notre projet et vous ferons part de nos avancées étape par étape. L'épeuve se déroule les 10 deniers jours du mois de février 2009
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15 juin 2008

un entrainement forcé

Une nouvelle étape dans la préparation…

Imaginez

Imaginez que vous êtes dans le désert, pilote et copilote, chantant un tube de Brassens ou autre Brel, et PAF. Vous vous ensablez. Personne à la ronde. Pas une pelle, rien.

Nous avions cette crainte de ne connaître toutes les techniques pour sortir d’une telle situation. Nous avons même songé le pire : il fait nuit, aucune âme qui vive autours de nous, et pas un outil sous la main. EFFRAYANT n’est-ce pas ?

C’est ainsi qu’avec Léo (un ami de notre équipage) nous avons, malgré nous, décidé de nous mettre dans la peau de cette équipe malchanceuse. La seule différence, nous n’avons trouvé que de la boue pour notre tentative.

Parti de jour, nous calons la 4L dans un bon bain de boue au milieu de rien. Et là, c’est le drame ! Habiller pour sortir plus que pour bricoler, nous essayons plusieurs techniques : pousser, tirer, en première ou en seconde, en mettant du poids ou en soulevant l’avant, en calant des pierres ou des bâtons sous les roues avant. Mais la course contre le soleil ne tourne pas à notre avantage. De plus, tous ces efforts ne fond qu’empirer la situation. En effet, nous avons réussi à faire reculé le véhicule à deux reprises, mais de quelques centimètres seulement.

Après avoir fait le point sur notre position, le bilan est dramatique. A force de patiner, les roues ont creusées la terre, et nous voici complètement bloqué. La voiture est littéralement enfoncée dans la terre. Qui plus est, cette dernière c’est tassé sous le poids du châssis et de la plaque de métal protégeant le moteur. Cette plaque est entièrement incrustée dans le tas de terre.

Après 20 minutes de lutte acharnée, une remise en question de nos aptitudes à nous en sortir seul, et un coup de re-motivation (ainsi qu’une vérification de notre réelle solitude dans ces bois), nous décidons de passer à une méthode plus drastique.

C’est ainsi que nous nous mettons à creuser les mains nues et à 4 pattes sous la voiture. Après une heure d’effort, et une bonne crise de rire, nous sortons enfin l’engin de sa prison de terre.

Inutile de dire que cette épreuve nous pousse à nous équiper avant notre prochain raid boueux ! Un coup de karcher plus tard dès le réveil, et de nouveau la voiture est comme neuve…

A bientôt pour de nouvelles aventures

Anto

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