Récit de la première étape : Lens-Dijon
Lens-Paris
Je me trouve à Reims, dimanche 27
avril. C’est parti, je vais chercher la voiture que nous sommes allés découvrir
une semaine auparavant.
Arrivé en gare de Lens, c’est Roger, le propriétaire de la 4L, qui est venu me chercher. Nous prenons une bonne demi-heure pour mettre tous les papiers en règle. Un tour de quartier pour la prise en main, et c’est parti pour une étape Lens-Paris dans un premier temps, puis Paris-Dijon.
On nous a déconseillé de prendre
l’autoroute en semaine. En effet, avec le
nombre de camion qui circulent, entreprendre de doubler un de ces poids lourd
(ou être doublé) peut se révéler dangereux, compte tenu de la légèreté de notre
bolide. C’est pour cela que la première partie se fera le dimanche, et l’ensemble
du trajet se fera par les routes. L’occasion de découvrir du pays et de réduire
les coûts du trajet.
C’est donc parti pour 260 Km de nationales et départementales. Les capacités de notre acquisition m’impressionnent. C’est une vitesse de croisière de 90 Km/heure, avec un maintien à 70Km/heure en montée et une pointe à 120 en descente. Voilà qui est inattendu pour une 4L de 1987 ayant déjà avalé 150 000 kilomètres.
Pas de musique, ce n’est pas
grave. La radio posée sur le téléphone, c’est quand même le bruit du moteur qui
accompagnera ma route
Première voiture doublée : une Aixam (voiture sans permis). Bon, rien d’incroyable, c’est vrai ! Mais un peu plus loin, elle s’est farci les plus belles berlines en mode ballade du week-end…
Arrivée à Paris trois heures plus
tard, je ne résiste pas à une ballade dans la capitale avec mon ami Charles
(qui rêve de 4L Trophy, mais n’osera malheureusement pas faire le pas). Aller,
nous débâchons pour nous promener dans la capitale les cheveux au vent. Bon, d’accord,
à peine mise en mode pick-up, la pluie s‘invite au RDV. Mais la bâche étant
simple à remettre, pas de soucis !!!
Cette balade nous a permis de rencontrer beaucoup de monde. Il faut
avouer que notre engin attire l’œil et attise la curiosité des badauds.
Paris-Dijon
Départ à 16H30 pour 340 Km. C’est
agréable d’entamer la route sous le beau tant. Rapidement sorti de Paris, le
trajet prévu m’envoie du côté de Troyes.
Quelques photos plus tard, j’ai du trop rêvassé au Maroc… Mince, j’ai manqué un panneau et me retrouve à décider à un embranchement entre la direction Troyes ou Sens. Dans le doute, j’appelle mon coéquipier. Faut dire que je n’ai pas de carte et que les panneaux n’indiquent aucune distance.
Le choix est fait, direction Sens. Bon, il est
vrai, c’était une mauvaise décision qui me coûtera environ une heure et demie
de détour. Qu’importe, se sera l’occasion de prendre au passage Pierre, un autostoppeur
fort sympathique. Il rentre à Dijon depuis Paris en faisant du pouce. Il me
reste 150 Km.
Trois pauses essence depuis le départ de Paris (craignant une jauge essence blagueuse) et quelques averses plus tard, je pose Pierre à la gare de Dijon.
Je rejoins Antoine chez lui et, ni une ni deux, nous décidons de faire un tour au lac Kir de nuit. La prise en main est rapide. Nous faisons donc quelques tours en chemin de terre avant de rentrer nous coucher, rêveurs…